Le nord de l'île est réservé aux grandes villes et à la plupart des centres de vacances. Bien que très étendue, on peut facilement faire la moitié de la côte en 1/2 journée, ou 1/4 en bus. Aller au sud, bien que beaucoup plus court en distance, s'avère plus sportif : il faut passer les montagnes et les routes sont moins bonnes. Mais la ballade vaut largement le coup. Les chemins possibles sont heureusement peu nombreux, ce qui fait que même perdu (à flanc de falaise ou sur un chemin non goudroné), on finit par se retrouver dans la bonne direction, directions qui sont parfois écrites sur le mur d'une maison qui ne tardera pas à s'écrouler ; mais on finit par lire suffisamment de grec pour s'orienter. Et puis, vous pourrez toujours faire une petite prière à l'une des innombrables chapelles (grandes ou miniatures) qui jalonnent le parcours.
Le centre et le sud sont plus sauvages ; on y rencontre d'abord des océans d'oliviers (le spectable est surprenant) avant d'arriver à une côte plus jolie qu'au nord (avis personnel). J'y ai tenté une plongée masque / tuba, mais l'habitude de pêcher à la dynamite a vraiment fait trop de ravages. Dommage... C'est dans un village perdu au bout du monde (et au nom imprononçable) que j'ai pu également tester un ouzo-bière. A déconseiller, mieux vaut se contenter de la vue sur le rivage !

Une église au centre de la crête par Ph. RIS